Sidney BECHET, ses plus grands succès (avis)
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EN CONCERT A L’OLYMPIA LE SAMEDI 24 OCTOBRE 2015, A L’OCCASION DU 60e ANNIVERSAIRE DU CONCERT MYTHIQUE DE SIDNEY BECHET DANS LA CÉLÈBRE SALLE PARISIENNE.

Pionnier du jazz (premier soliste à avoir été enregistré), premier grand saxophoniste du genre, avec un vibrato unique et un sens de la syncope typiquement créoles, Sidney Bechet fait partie de ceux qui, nés à la Nouvelle Orléans à la fin du XIXè siècle, ont façonné la bouillonnante matrice de ce que l’on allait appeler jazz.

Ses compositions, d’une sensibilité inégalable, ont fait l’histoire de la musique du XXè siècle et ont influencé grand nombre de musiciens.

Après la parution d’un ouvrage sur son père en 2009, son fils, le batteur franco-américain Daniel Sidney Bechet décide de former un quintet pour perpétuer la mémoire et l’héritage de son père. Il s’entoure d’Olivier Franc, qui est sans doute l’un des plus grands spécialistes de Sidney Bechet et du jazz New Orleans (Prix Sidney Bechet de l’Académie du Jazz, Prix du Hot Club de France). Ils découvrent et arrangent 50 ans après la disparition de l’artiste deux inédits composés par Bechet et partent en tournée internationale.

Un disque dont la force réside non pas dans le lien du sang, mais dans l’authenticité de la réinterprétation, l’incarnation de l’hommage, le respect et le désir de partage.

Augustin BONDOUX & Patrick FRÉMEAUX

DROITS : FREMEAUX & ASSOCIES

DANIEL SIDNEY BECHET BATTERIE • BENOÎT DE FLAMESNIL TROMBONE • JEAN-BAPTISTE FRANC PIANO • GILLES CHEVAUCHERIE CONTREBASSE • OLIVIER FRANC SAXOPHONE SOPRANO


Liste des articles de presse consacrés à ce CD

« Le son particulier de Bechet, merveilleusement restitué ici »

par L’Alsace

« Il n’est pas rare, de nos jours, si l’on a la chance de fréquenter les clubs jazz sur Bourbon Street à La Nouvelle Orléans, d’entendre un saxophone soprano jouer avec ce trémolo caractéristique. Il n’est pas rare non plus qu’un musicien (ou une musicienne) annonce au public : « Le prochain morceau est de Sidney Bechet ». Sidney Bechet, décédé voici 55 ans en France, mais né à La Nouvelle Orléans en 1897, a marqué de son empreinte les musiques populaires du XXe siècle. Ses morceaux furent parmi les premiers titres jazz enregistrés sur disque au début des années 20. On vous parle d’une époque révolue. Pour autant, l’œuvre de Sidney Bechet aura connu tous les supports technologiques, du 78 tours au mp3. Au temps des pionniers, sa route a croisé celle de Louis Armstrong, Bessie Smith, Jerry Roll Morton ou encore Duke Ellington qui dira de lui : « Bechet était le plus grand soliste et créateur de l’histoire du jazz ». Son héritage continue d’enchanter des générations de mélomanes. Sidney Bechet figure au répertoire de toute formation jazz New Orleans ou Dixieland. Et soudain, en 2014, son nom réapparaît sur une nouveauté discographique réunissant ses « Plus grands succès » : Petite Fleur, Dans les Rues d’Antibes, Si Tu Vois Ma Mère, Premier Bal… L’album est édité chez Frémeaux & Associés et signé du Daniel Sidney Bechet Quintet. Autrement dit, le groupe du fils du génial saxophoniste. Batteur, Daniel a accompagné entre autres géants Dexter Gordon, Ben Webster, Larry Corryell, avant de revenir aux sources paternelles dans la foulée d’un livre autobiographique publié en 2009. Le DS Bechet Quintet est né avec en son sein, Olivier Franc, une pointure reconnue sur les scènes jazz du monde entier. Olivier Franc joue d’ailleurs sur le sax personnel de Sidney Bechet et maîtrise à merveille la technique du précurseur virtuose. Ce qui lui vaudra d’être invité à rejoindre Wynton Marsalis sur scène à Jazz In Marciac, ou à participer à une soirée spéciale Sidney Bechet à New York. Pour le complétiste amoureux du son particulier de Bechet, merveilleusement restitué ici, l’heureuse surprise du disque sera de découvrir deux divines mélodies signées Sidney Bechet, et jusque là jamais enregistrées par leur auteur : I’ll Be Pround Of You, au tempo délicieusement langoureux, et le tout aussi somptueux Sweet Louisiana, dignes des grandes heures du maître. Il est temps à présent pour le Daniel Sidney Bechet Quintet de reprendre la route, après avoir triomphé aux Bouffes Parisiens l’an dernier. Aux côtés de Daniel Bechet et Olivier Franc, le groupe se compose de Benoît de Flamesnil au trombone, Jean Baptiste Franc au piano et Gilles Chevaucherie à la contrebasse. Pour retrouver le jazz éternel. »

Par Thierry BOILLOT – L’ALSACE


« Ce style et ce son de New Orleans si singuliers »

par Tout Prévoir

« On peut faire confiance à Frémeaux & associés pour soigner aussi bien les archives du jazz que celles de la musique du monde ou de la chanson française. (…) Sidney Bechet avec ses plus grands succès : Petite fleur, bien sûr mais aussi tant de raretés oubliées. C’est Olivier Franc qui l’interprète au saxophone soprano et le batteur Daniel-Sidney Bechet, le fils, qui ravivent ce style et ce son de New Orleans si singuliers. »

Par Olivier BRUNEL – TOUT PREVOIR


« Des musiciens de premier plan »

par le Hot Club de France

Ce quintet a été enregistré en 2010 à Grigny, avec Daniel-Sidney Bechet (batterie, leader), Olivier Franc (saxo soprano), Benoît de Flamesnil (trombone), Jean-Baptiste Franc (piano) et Gilles Chevaucherie (basse). Il s’agit ici d’un hommage rendu à Sidney à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition en 1959. Le répertoire comprend donc quatorze compositions du Maître (ou attribuées au Maître…) sur les seize proposées, parmi lesquelles deux inédites, « I’ll be proud of you » et « Sweet Louisiana », bien arrangées par le quintet. Les deux pièces qui ne sont pas de Sidney (quoique souvent jouées par lui) sont « September song » et « Sweet Georgia Brown ». La présente petite formation est composée de musiciens de premier plan : nous ne reviendrons guère sur les mérites d’Olivier Franc et de Benoît de Flamesnil, complices depuis longtemps dans la résurrection de l’œuvre de Bechet, et tellement connus de leur public ! Le jeu riche et généreux de ces deux artistes a été bien souvent décrit dans les moindres détails. Et l’on ne regrettera pas trop d’entendre pour la énième fois des thèmes aussi rabâchés que « Passport to paradise, petite fleur, Si tu vois ma mère, Dans les rues d’Antibes » ou « Le marchand de poissons », car leur interprétation sans défauts, l’éclatante sonorité d’Olivier Franc et l’expressivité de Benoît de Flamesnil ne sont jamais à dédaigner, bien soutenus par une rythmique de qualité. Mais il n’en est pas moins vrai que les morceaux moins fréquentés, surtout ceux en tempo vif, seront davantage appréciés des amateurs chevronnés… Parmi ceux-ci, deux pièces très enlevées qui ouvrent l’album : « Suey » et « Happy go lucky blues », de structure curieusement identique, dans lesquelles s’affirment le swing et le dynamisme du batteur, la souplesse du bassiste et le jeu délié du pianiste. « Buddy Bolden stomp » est de la même veine, avec un Benoît de Flamesnil très inspiré et Jean-Baptiste Franc très brillant au piano. Ce dernier nous régale aussi dans « Sidney’s wedding day », avec un accompagnement en rythme boogie fort réussi, plein de souplesse, et un solo de basse épatant de Gilles Chevaucherie. « September song », parsemé de bons riffs de nos deux souffleurs, balance plaisamment ; « Sweet Georgia Brown » termine ce recueil sur un rythme déchaîné, avec interventions captivantes du trombone et du soprano, et surtout un long et emballant solo de batterie du leader . L’enregistrement est excellent, comme toujours chez Frémeaux, et la pochette présente une amusante photo de Sidney avec son fils Daniel encore bébé.

Par F.B.- LE HOT CLUB DE FRANCE


« Une entreprise garante du respect de la sève »

par Jazz News

On aurait bien aimé avoir un papa comme le sien, virtuose génial, prompt au coup de poing (voire à la « révolvérisation »), et impénitent amoureux du beau sexe. Lorsque le batteur Daniel-Sidney Bechet rassemble quelques émérites bretteurs du jazz de La Nouvelle-Orléans (dont le saxophoniste Olivier Franc… mais pas de clarinette), l’entreprise est garante du respect de la sève. Cet album offre la réinterprétation d’une flopée de classiques (« Si tuvois ma mère », « Petite fleur » ou « Dans les rues d’Antibes ») tous joyeux, mais un peu mélancoliques tout de même, nimbés du parfum des jours heureux enfuis. A ce sujet, le thème de « As-tu le cafard » tirera des larmes, puis ragaillardira une journée entière. C’est ça qui est bien, avec la musique.

Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS


« Un excellent remède à la crise et à la sinistrose ambiante »

par Le Quotidien du médecin

« (…) Démarche diamétralement opposée avec Daniel-Sidney Bechet. Fils du légendaire saxophonistesoprano qui popularisa le jazz New Orleans dans la France de l’aprèsguerre, le batteur est le gardien de la flamme et de l’héritage paternel. Pour perpétuer cette mémoire, il s’est associé depuis 2009, notamment à Olivier Franc (saxophone-soprano), l’un des grands spécialistes du genre. Il suffit d’écouter leur CD « Sidney Bechet, ses plus grands succès » (Frémeaux & Associé), qui comporte deux inédits sur disque, pour retrouver cette ambiance unique d’un jazz festif, joyeux, populaire, dansant voire insouciant. Un excellent remède à la crise et à la sinistrose ambiante. Ils sont tous les dimanches jusqu’au 6 avril (sauf le 23 mars) au Théâtre des Bouffes-Parisiens à 15 h 30. »

PAR DIDIER PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN


« Une touche swing tout à fait personnelle »

par Chant…Songs

« Daniel-Sidney Bechet signe, avec son quintet, une reprise des plus grands succès de son père dans un disque où l’on retrouve bien sûr Petite fleur et Dans les rues d’Antibes mais aussi des inédits dans des interprétations où le swing domine. Né le 3 avril 1954, Daniel-Sidney Bechet a grandi sans la musique et suivi le parcours paternel : il pratique le piano, les percussions et la batterie. Un instrument qu’il débuta à 13 ans avec un certain Kenny Clarke. Et avec lequel il a, depuis, exploré bien des pistes et des genres musicaux. Plus de cinquante ans après la mort de son père, disparu en mai 1959 à Garches, Daniel-Sidney revisite son univers accompagné de son quintet dans un CD : Sidney Bechet, ses plus grands succès. En guise d’invitation au voyage, il dit de son paternel : « Il figure au Panthéon des musiciens de jazz qui ont innové, influencé et fait rêver musiciens et mélomanes de tous pays. Il restera à jamais une référence du patrimoine musical immatériel, ce dont je suis très fier. » Fidèle à l’univers de son père, il sait l’habiller de sonorités latinos dans Le Marchand de Poissons par exemple. Ou mettre sa griffe dans un inédit aux sonorités nostalgiques comme I’ll Be Proud of You ou Sweet Lousiana. Et quand, le quintet s’attaque à des incontournables comme Petite fleur c’est pour en donner une version fidèle au modèle et à la fois non dénué d’une personnalité certaine. Pour la petite histoire, Olivier Franc, fils du clarinettiste René Franc, qui se produisit auprès de Sidney Bechet dans les années 50, joue sur le saxophone personnel de Sidney Bechet et prouve, dans ses solos, qu’il a une touche swing tout à fait personnelle. Avec un tel sens du rythme, cet album donne envie de découvrir l’artiste sur scène. Il se produit d’ailleurs au théâtre des Bouffes Parisiens les dimanches jusqu’à 7 avril. Une occasion de découvrir cet hommage tonique en diable du fils à son père… Nostalgique ne pas s’abstenir ! »

Par François CARDINALI – CHANT… SONGS


« Le meilleur successeur de Bechet »

par Jazz Mag-Jazzman

Deux inédits et quatorze tubes de Sidney, de Petite Fleur aux Rues d’Antibes, interprétés quasi à l’identique par le quintette de son batteur de fils. Un hommage filial qui serait touchant, sans doute, mais resterait anecdotique si Olivier Franc, flamboyant au soprano, ne le transcendait, confirmant qu’il est à l’heure actuelle, le meilleur successeur de Bechet.

JAZZ MAG-JAZZMAN


« Un CD bourré de feeling »

par Libération

« Daniel a appris la batterie des mains de Kenny Clarke et d’Art Taylor. Il a joué avec Ben Webster, Johnny Griffin, Dexter Gordon. Le quintet de Daniel réhabilite depuis vingt ans la musique de son père. Il tourne avec le saxophoniste Olivier Franc. Quand ce dernier (sur le saxophone de Sidney), entama I’ll Be Proud of You, un inédit retrouvé dans les archives, sur une bande, un frisson a traversé les rangées. Franc attisait sans conteste la flamme, période française, de l’auteur des Oignons. Deuxième inédit ( Sweet Louisiana). Solo suave. Réaction identique : larmes aux yeux, chair de poule, émotion partagée. Quel bonheur! On trouve les inédits (aussi un déchirant Passport to Paradise) dans un CD bourré de feeling édité par Frémeaux et Associés, dont le manager Patrick Frémeaux est également primé à la cérémonie pour l’ensemble de ses rééditions jazz. (…) Le Daniel Sidney Bechet Jazz Group rejouera le 24 octobre 2015, pile soixante années après, le concert légendaire de 1955, dont le disque de Bechet père dépassa le million d’exemplaires ! »

Par Bruno PFEIFFER – LIBERATION

Source de l’article : Sidney Bechet – Ses Plus Grands Succès (Frémeaux)

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